Chronique parue en février 2005 dans « LA REVUE GENERALE » (Belgique)

Les chansons du nouvel album de ce très peu connu Durand d'Avril portent ces vêtements élégants qu'on aime défroisser patiemment. Visiblement, Latex Minibus a quelque chose de terriblement excitant. Plusieurs textes évoquent l'atmosphère de Paris avec une sensibilité qui rappelle les bons vieux Yves Simon ; les mots s'accrochent les uns aux autres comme des wagons et s'emportent dans des trains qui vont loin. Il y a des tunnels noirs, des paysages liquides vers des planètes de mercure au chrome. Entre rock et pop qui rappellent quand même ces bonnes vieilles d'Yves Simon, les onze chansons de ce Durand d'Avril se découvrent dans tous les fils...

Guy Delhasse