Chronique parue dans la revue GUITARIST novembre-décembre 2006

DURAND D'AVRIL

« SPARADRAP »

Humour, poésie et solidarité de l’écriture d’un côté ; belles mélodies, rythmiques et arrangements rock de l’autre, Durand nous livre un 3ième album insolite, aux multiples reflets. L’ex-stagiaire des Rencontres d’Astaffort a bien profité de sa rencontre avec notre Francis national, se démarquant aujourd’hui nettement du chevalier du Sud-Ouest. La voix nonchalante donne une touche très personnelle à l’ensemble des titres. Durand d’Avril trouve là une spécificité qui lui permet de dégager une vraie personnalité artistique et musicale, sans sombrer dans le travers d’une production par trop originale et décalée. Les chansons trempées dans une bonne dose de surréalisme dégagent des ambiances fortes et colorées, qui séduisent fortement. « Camion de pompiers, c’est ce qu’il me faudrait quand je me rase en aveugle, que je hurle … ». Dans la veine de Higelin, Couture ou Thiéfaine. Il y a pire, n’est-ce pas ?

Jacques Balmat, GUITARIST novembre-décembre 2006